14 > 22 Janvier 2017
La saison moto recommencera traditionnellement au chaud...
avec le salon Motor Show Brussels.
Mercredi 18 janvier, c'est le jour choisi pour se rendre au salon auto, mais surtout moto, de Bruxelles. Alain et David décident de s'y rendre en bus pour rejoindre Gaëtan au Palais 5 - Stand 5.04. 
J'espère que nous aurons la chance de voir la nouvelle machine de Gaëtan (Crossrunner) sur nos routes belges car au rythme où il les remplace... il a déjà tué 7 courtiers d'assurances !
Et quoi de plus normal que de passer aussi par le stand BMW pour y voir si tout va bien ! Encore un peu de patience avant un changement de monture mais c'est certain, je resterai chez BMW !A quelques mètres de là, le stand du Club Moto 80, où je salue "le patron", Luc Paquier.
Au détour des allées, des stands et des hôtesses lumineuses, nous croisons le design italien au travers de la Multistrada de chez Ducati !
Alain et moi poussons une pointe jusqu'au stand de notre radio préférée "Classic 21" et participons à un concours pour y gagner éventuellement une moto Yamaha.
Chouette journée de détente qui donne le coup d'envoi pour la saison 2017.
* * * * * * *
En prenant de l'âge, il est bon de se refaire une santé de temps à autre ! L'hiver est une période idéale pour se requinquer avant la reprise de la saison !
En ce qui concerne ma fidèle bécane, je lui ai offert un nouvel embrayage en profitant d'un petit bourrage entre les deux ponts du bloc moteur.
Salle d'attente
Salle d'opération
A coeur ouvert !
Train arrière neutralisé
L'embrayage
Salle de réveil
En ce qui me concerne, renforcement musculaire de mes lombaires
L3 - L4 - L5 avec ma charmante kiné, Zoé !
On devrait être paré pour la saison 2017.
Encore mille mercis à Vincent Paquet pour son excellent travail...
je vous le recommande pour les BMWistes de la région d'Ottignies.
Première sortie printanière entre amis
C'est par un beau dimanche printanier que nous nous donnons rendez-vous, Alain D., Michel, Gaëtan, Philippe et moi même Jean-Louis à la station service située à Nivelles Nord. Surprise ! Mais peut-on encore parler d'une surprise lorsque Gaëtan change de monture, le voilà à présent propriétaire d'une superbe Honda Crossrunner. Les autres participants n'ont effectué aucun changement de machine.
Nous parcourons donc le routes longeant le canal aux environs du plan incliné de Ronquières, nous traversons le bois de la Houssière nappé de hyacinthes sauvages, un vrai tapis bleu.
Les villages de Ittre, Virginal, Monstreux sont traversés de même que Ecaussines et son château de la follie
De beaux virages, moins beaux quand même que ceux que nous avons connus en Corse ou en Sardaigne, sont au menu. Cela me permettra de constater qu'après notre long périple de 2016,mon pneu arrière est en train de rendre l'âme, il est grand temps de le remplacer !
En tous cas ce fut une journée de retrouvailles très sympathique, il est certain que nous nous retrouverons pour de nouvelles aventures.
* * * * * * *
du 02 au 05 juin 2017
La Forêt Noire (Moto 80)
Balade autour de Bruxelles : Notre "Gordel" à nous
Au départ de cet itinéraire, il y avait une question : Existe-t-il encore des routes dignes de ce nom en périphérie bruxelloise ?
C'est ce que nous allons vérifier.
Rendez-vous est fixé à 10h30 sur le parking du Château de Gaasbeek.
Nous serons trois Chantal, Jean-Louis et votre serviteur.
Au programme : 150 bornes.
Côté météo : R.A.S. : le temps est au beau fixe.
Nous nous élançons sur les routes du Pajottenland, cette région agricole fertile et vallonnée qui est parfois surnommée la "Toscane du Nord".
Suivront Sint-Pieters-Leeuw et Hal. Le rideau de betteraves sera franchit à hauteur de Braine-le-Château.
Nous continuerons notre route vers le BW via Haut -Ittre et Bois-Seigneur-Isaac avant d'aborder Braine l'Alleud et Waterloo.
L'un des coins les plus nantis du BW vu le nombre élévé de gros 4x4 ainsi que de (très) grosses villas.
A la sortie de La Hulpe on replonge en terre flamande : Les édiles d'Overijse ne se privent pas de vous le rappeler à grand renfort de panneaux !!!
Après avoir emprunté de toutes petites routes du côté de Eizer, nous empruntons la N253 qui nous amène aux portes de Leuven où l'on bifurque vers Bertem pour la pose déjeuner.
Celle-ci se limitera à trois croques servis dans une seule assiette et sans couverts ....
Nous remonterons sur nos fidèles destriers pour prendre la direction du "Verbrande Brug" (pont brûlé) où nous marquerons un arrêt forcé dû au passage d'un bateau porte-conteneur.
Viendront ensuite Grimbergen, Humbeek, Beigem et Wemmel.
La fin de la balade se fera au Kart-expo de Grand-Bigard où se tient le 1er "Brussels moto-retro".
Alain aura d'ailleurs l'occasion de rencontrer Baudouin Deville qui a dessiné l'affiche de l'evènement et qui est notamment l'auteur de la série "Rider on the Storm".
Après s'être rehydraté nous nous séparons en gardant un bonne impression générale de ce "Gordel" qui nous aura réservé son lot de bonnes surprises.
On the road again.
Alain D.
du 10 au 25 juin 2017
Scotland & Orkney Islands
Découverte de l'Ecosse jusqu'à la pointe extrême Nord !
La préparation a déjà commencée... On The Road Again !
16 juillet 2017
Après 73 km de voies rapides, je me retrouve à 10 h 30 assis
devant un bon café sur la place de Sint Truiden.
Le ciel est couvert et la lumière n’est pas
belle mais pas de pluie pour la journée.
Le parcours sera composé de deux types de routes, la première partie
plutôt roulante pour rejoindre Hasselt et la frontière hollandaise. Peu avant la frontière, la deuxième partie de
la boucle sera nettement plus bucolique et en pleine nature. D’habitude on croise plutôt des GS en
pagaille mais ici c’est plutôt des Harley qui règnent en maître. Qu’importe, nous nous saluons et c’est bien
ainsi. Tant à Sint Truiden qu’à Hasselt,
les rues sont très calmes. Quelques
terrasses sont déjà remplies de clients pour l’apéro avant un bon repas. Les rues piétonnes sont ouvertes au trafic…
inexistant ! J’évolue dans ces deux
villes fantômes pour découvrir quelques belles églises et façades.
A Hasselt, après avoir visité le cœur de la ville, je
parcours tout le ring pour finalement prendre une direction plein nord pour rejoindre
la Hollande. Encore quelques kilomètres
de speedway et enfin les routes secondaires.
Avant de m’enfoncer dans un immense bois, j’aperçois deux immenses
vestiges du temps du charbonnage. Ces
deux imposantes structures sont celles des ascenseurs qui remontaient hommes et
wagonnets de la mine. Quelle époque !
Me voici à la frontière belgo-hollandaise où
subsiste encore le bâtiment des douaniers à côté d’un magasin de « nains de
jardins » !
Ce n'est pas les baraques à frites et les guinguettes qui manquent mais je préfère croquer ma pomme et mon biscuit super vitaminé dans un endroit bucolique. Je décide de m’arrêter quelques kilomètres plus loin dans
une autre forêt. IL y a une petite
infrastructure composé d’un banc et une table.
Il ne m’en faut pas plus. Après 20 minutes de pause, je reprends le
track qui me laissera une vingtaine de kilomètres au Pays-Bas. Ici c’est le royaume du vélo ! Fini les Harley, place aux bicyclettes… et
elles sont nombreuses… impressionnant !
Mais c’est aussi le royaume des moulins à vent. Je vais en croiser pas moins de quatre en
super bon état.
Ceux-ci me ramèneront
vers la Belgique en traversant de charmants petits villages. Pour s’alimenter, tant en Hollande qu’en Belgique,
les restaurants mais surtout les friteries ne manquent pas ! Quelques kilomètres sur notre territoire en
traversant les villages de Lozen, Bree, Maaseik, Maasmechelen avant de replonger en Hollande. Je fais une dernière intrusion chez nos voisins du nord en passant par Maastricht qui ne me laisse pas un souvenir
impérissable ! Par contre à
quelques encablures de là, juste avant la frontière, une magnifique demeure s’élève
sur un pic qui domine toute la vallée.
Il s’agit du château de Neercanne.
Il accueille aujourd’hui un restaurant étoilé par le Guide Michelin
depuis 1957. Lieu agréable pour célébrer
un mariage ou un repas d’entreprise.
Au
bout de la propriété trône deux bornes d’un autre âge. Je les ai croisées à chaque frontière. Il s’agit clairement de la limite entre les
deux pays. Je vais doucement rejoindre
Liège et l’autoroute E42 en utilisant encore quelques petites routes bien
sympathiques.
La fin de mon parcours
sera perturbé par une course cycliste qui s’avère ne pas être le Tour de France
car je me suis retrouvé sur le parcours à côté des cyclistes… un peu comme une
moto de l’organisation ! Ce n’est
qu’après deux kilomètres, à un rond-point, qu’un agent de police m’a fait signe
de sortir… fini de jouer ! Une fois
sur l’autoroute E42 à hauteur de l’aéroport de Liège Airport, je m’envoi dans
les oreilles, quelques groupes de pop/rock comme Genesis, Supertramp et Cock
Robin. De retour à la maison à 17 h 45 pour
un rapide « moto wash ».
Me voilà prêt pour la prochaine sortie… On The
Road Again !30 juillet 2017
Le rendez-vous est fixé le dimanche 30/07 à la station
d'essence située au début de l'autoroute E 40. Nous serons trois à être
présents : Alain D sur sa Honda NC 750 X, David et son inséparable BMW
1200 GS et moi même avec cette fois une BMW 1150 RT acquise depuis peu.
Le thême du jour est la Première Guerre Mondiale et plus
particulièrement l'épisode qui s'est déroulé dans la plaine de l'Yser, les
Flanders Fields.
Nous quittons Bruxelles par l'autoroute à destination de
Dixmude et du Boyau de la mort (Dodengand). En route nous subirons une solide
averse ce qui nous obligera à nous arrêter et à enfiler, en un temps record,
nos combis de pluie. L'intempérie sera de courte durée.
Nous arriverons à Dixmude après 1H20 de route. Un premier
arrêt nous permettra d'admirer la grand place qui a été complètement détruite
durant la Grande Guerre et reconstruite en 1923.
Nous nous rendrons par après au boyau de la mort (Dodengang)
qui est un ensemble de tranchées de la première guerre mondiale. Ce complexe
est le dernier vestige de la Grande Guerre. Il offre une vue panoramique sur
les tranchées et la plaine de l'Yser. Il montre aussi la proximité qui existait
entre les lignes belges et allemandes (20 mètres!!!). Le site a été restauré et
est géré par le musée de l'armée. L'employé connaît fort bien la matière et
donne de judicieux conseils et explications.
Après une collation, nous reprenons notre route en passant
par la tour de l'Yser, qui est le lieu de rassemblement de nombreux
nationalistes flamands. Les mentions AVV (alles voor Vlaanderen – Tout pour la
Flandre) et VVK (Vlaanderen voor Kristus
– La Flandre pour le Christ) reprises sur la tour renforce ce nationalisme.
Cependant ce monument est d'abord dédié à la Paix et rappelle l'horreur de la
bataille et la vie sous l'occupation.
Nous continuerons notre escapade en sillonnant le plat Pays
et en visitant quelques cimetières Alliés et Allemands.
Notre but ultime était
d'assister au Last post à Ypres, mais du fait de la présence Royale (Philippe,
Mathilde de Belgique, William et Kate d'Angleterre), la Porte de Menin n'était
pas accessible.
Nous finirons donc notre balade par un repas hamburger sur
la grand place de Courtrai, une adresse à retenir Jack Burger, copieux, bon et
pas cher.
Adresses utiles :
Dodengang : IJzerdijk 62, 8600 Diksmuide ouvert de 10:00 à 18:00
Dodengang : IJzerdijk 62, 8600 Diksmuide ouvert de 10:00 à 18:00
Jack Burger : Grote Markt 21, 8500
Kortrijk
du 11 au 15 août 2017
Croisière RAD - Moto 80
Pour ma première expérience avec le club Moto
80, j'ai choisi de m'inscrire à la croisière RAD qui est organisée chaque année
au mois d'août.
En 2017 ce sont les Alpes qui sont au
programme.
Le départ s'effectue depuis le magasin RAD de
Nivelles. Rendez-vous est pris avec David et sa fameuse GSSSSSSS.
Nous arrivons sur place vers 9h. Beaucoup de
motards sont déjà présents. Un petit déjeuner et un teeshirt souvenir sont
d'ailleurs offerts par l'organisation.
Sur les conseils de David nous suivons deux
habitués qui ouvrent la route. Un troisième motard, Pierre, vient se joindre à
nous.
Ce petit groupe sera scindé (question de
rythme) après le repas frugal du midi.
La première nuit est passée dans le Jura, à
Besançon.
Le parking de l'hôtel est littéralement envahi
de motos majoritairement de marque allemande. Devinez : cela commence par B et
finit par W. Heureusement que je sauve l'honneur avec ma Honda ....
Lors du repas du soir, Luc Paquier, le
directeur du Club, nous apprend d'ailleurs que nous sommes près de 150 à
participer à l'aventure, dont beaucoup de jeunes (c-a-d > 50 ans). Le doyen
du groupe affiche même 76 printemps au compteur et toujours bon pied bon œil.
Luc en profite pour nous
rappeler quelques consignes essentielles : la Gendarmerie française ne badine
pas avec les excès de vitesse et particulièrement dans les agglomérations :
radars fixes ou mobiles, jumelles et autres joyeusetés. Il nous recommande
également d'être particulièrement attentif aux GRAVILLONS qui se trouvent
parfois en abondance sur certaines routes.
Le lendemain est donc consacré à relier par
quelques cols du Jura l'hôtel du Golf aux Arcs 1800. (www.golf-hotel-lesarcs.com)
où nous passerons trois nuits.
Chaque jour est consacré au franchissement
d'un maximum de cols. Les amateurs de virolos et de splendides panoramas sont
aux anges.
Le soir nous nous retrouvons d'abord autour du
bar afin d'évoquer nos aventures de la journée. Les repas sont sous forme de
buffet où chacun trouve son goût. Même les végétariens ...
Chaque table de quatre se voit également
gratifiée de 2 bouteilles d'eau et de 2 bouteilles de vin qui parfois ne seront
pas suffisantes pour étancher la soif. (Ah ! l'altitude et l'air sec...).
Le retour du 15 août est effectué en compagnie
de JC, Daniel et André jusqu'à Nuit-Saint-Georges.
David et moi nous poursuivrons notre route une
cinquantaine de km plus au nord, jusqu'à la chambre d'hôte "Les Clos
d'Orret" (http://www.clos-orret.com).
Cette chambre d'hôte tenue par un couple
originaire du Jura Suisse est d'ailleurs à recommander pour la qualité de ses
prestations et de sa succulente table d'hôte (sur réservation). A découvrir sur place une salle de musique et
son superbe orgue qui accueille périodiquement des concerts classiques.
Le lendemain, un mix d'autoroutes et de routes
nationales nous permettront de regagner nos pénates sans encombre.
Que retenir de cette première expérience ?
Que du positif :
Une organisation sans faille.
La présence d'une assistance.
Des roadbooks ni trop longs ni trop courts -
Choix de belles routes.
Chacun "roule à sa main". Pas
d'esprit de compétition.
Une ambiance motard où chacun se sent
rapidement à l'aise.
Des prix corrects.
Que demander de plus - A refaire.
Alain D.
du 14 au 15 octobre 2017
Pour terminer la saison moto, que
rêver de mieux qu’un beau week-end !
Celui-ci est même plus que parfait
car nous allons battre des records de chaleurs !
Plus de 24 degrés sur une bonne
partie du territoire belge et pays limitrophes.
Cela tombe à point car nous allons
user un peu de gomme sur les routes hollandaises et Allemandes dans la contrée d’Eifel. Pour ce faire, nous avons intégré l’organisation
irréprochable de Moto 80. Le départ est
donné à Huy dans un établissement au bord de l’eau. Nous profitons de l’inscription et la remise
du Road Book papier, pour déguster un bon café Illy en terrasse.
Alain et moi quittons le parking à 9
h 55 pour suivre, scrupuleusement, le track afin de ne pas rater une miette des
superbes routes que Luc et son équipe nous proposent à chaque fois.
La robe des arbres commencent a
prendre leur parure d’automne mais les feuilles sont encore bien accrochées à
leurs branches. Peu de feuilles donc sur
la chaussée mais beaucoup de portions ombragées et d’effet stroboscopique dû au
soleil assez bas en cette saison. Certaines routes,
n’ayant pas vu le soleil de la journée, resteront humides jusqu’au soir !
Après 83 km de magnifiques petites
routes, nous décidons de faire une halte à Remouchamps.
Les trois ou quatre terrasses au
soleil, sont prises d’assaut et nous sommes obligés de battre retraite dans la
rue principale. Nous nous installons à
la terrasse d’une taverne juste à côté de l’entrée des fameuses grottes. Nous aurons du soleil jusqu’au café mais
avant cela, un bon bol de soupe au potiron suivi d’une crêpe au sucre.
Nous continuons le Rood Book en
direction de la Hollande. Nous adoptons
un rythme soutenu afin de profiter pleinement des paysages et du tracé de la route
mais aussi pour profiter des plaisirs aquatiques que l'hôtel propose. Il y a piscine, jets
d’eau et jacuzzi avant la soirée d’information.
Une fois de plus, nous ne pouvons qu’apprécier
l’état des routes irréprochables de nos voisins hollandais. A peine passé la frontière, le vélo est roi ! Il y a des vélos partout ainsi que des
marcheurs et des joggeurs. Les
nombreuses terrasses dans les petits villages traversés, sont bondées ! Nous rejoignons un groupe de trois motards et
ensemble nous ferons les derniers kilomètres jusqu’à l’hôtel !
Le parking réservé à Moto 80 est sous
un chapiteau sans bâche ! Celui-ci
a servi d’atelier pendant les travaux de rénovation suite à un important
incendie. Malheureusement il reste des palettes, des planches, des étançons et de nombreux clous et vis au sol ! Je ne
suis pas chaud pour entreposer ma moto dans l’espace réservé ! Je ne suis pas le seul et voici que quelques
motos se dispersent dans le parking « voitures ».
Après la détente aquatique, nous
prenons place, Alain et moi, dans la salle de restaurant pour y entendre le
bilan de l’année et surtout le programme de la nouvelle saison.
Bingo, j’ai des étoiles dans les
yeux, je vais réaliser un de mes rêves de voyages ! Moto 80 part en Norvège pour aller au-delà du
cercle polaire ! Après la pointe
Nord de l’Ecosse, je pousse encore un peu plus loin ma limite « plein Nord » ! Je vais gamberger jusqu’à dimanche soir avec
l’idée de sillonner tous ces Fjords !
Ma soirée est déjà bonne mais il y a encore l’apéro, le magnifique buffet
chaud et froid et enfin mon petit Baileys dans les fauteuils cosy de l’hôtel !
Malheureusement un fâcheux événement
va gâcher la fin du repas ! On nous
signale que, pas moins de trois motos ont été volées devant la porte d’entrée
de l’hôtel (vidéo à l’appui).
Du coup, les quelques motos, dont la
mienne, restées sur le parking « voitures » sont déplacées et regagne
le chapiteau ! A partir de 22 h un
gardien veillera sur nos montures !
Il paraît que la région est réputée pour un tas de trafics étant à
quelques encablures des trois frontières !
Au petit matin, rien à signaler et
nous pouvons apprécier, en toute quiétude, le buffet salé/sucré du petit déjeuner.
Bien que la journée sera aussi belle
que celle d’hier, les températures de la nuit sont très fraîches et le taux d’humidité
assez élevé. D’ailleurs un service Moto
80 nous est proposé, séchage de nos selles et nettoyage des rétroviseurs.
Nous partons décontractés à 9 h 45 dans une
masse d’air froide et humide. Les
paysages sont somptueux avec la brume qui n’a pas encore quitté les plaines. Les couleurs y sont belles.
Nous partons décontractés à 9 h 45 dans une
masse d’air froide et humide. Les
paysages sont somptueux avec la brume qui n’a pas encore quitté les plaines. Les couleurs y sont belles.
Il y a trois Road Book pour cette
journée. Soit 252 km, soit 202 km pour
ceux qui n’ont pas trop le temps. Nous décidons
de profiter au maximum de cette journée et nous optons pour les trois tracks
qui nous ferons passer entre autres par Schoonbron, Roetgen, Vossenack et
Heimbach qui est noir de monde car il est déjà midi !
On poursuit vers l’Abbaye Mariawald pour
ensuite traverser de magnifiques forêts et s’arrêter à Schleiden.
Un petit établissement qui ne paye
pas de mine, nous accueil pour nous servir un potage « goulache ». Nous prendrons le café ailleurs !
En selle pour découvrir le charmant petit
village de Monschau. Celui-ci est encaissé
dans le fond d’une vallée et l’accès n’est pas facile. Pas moins de trois parkings accueillent les
automobilistes.
En tant que motard, nous allons au
plus loin… il y aura toujours moyen de se trouver une petite place. Ensuite, direction le cœur du village… à
pied. Dès le début de la rue principale,
nous pouvons admirer les façades à colombages.
Monschau possède le cachet bien typique d’une cité de l’Eifel !
Un rapide tour de ce bourg pour
rejoindre nos motos et avaler les derniers kilomètres jusqu’à Verviers. C’est finalement sur la place Verte de la
ville que nous prenons notre café du midi.
Alain et moi faisons le bilan du
week-end et celui-ci est excellent et à refaire prochainement.
