Bon Dieu qu'un an passe vite ! Surtout quand on a réalisé deux beaux voyages à moto. Le premier avec les copains, en juin en Croatie jusqu'à Dubrovnik et l'autre, en septembre, dans les Dolomites avec une organisation bien connue et bien rodée !

Notre apéro n'est pas encore terminé que la destination est déjà choisie... ce sera la Toscane. Et sur ce bon choix, nous passons à table pour savourer le délicieux spaghetti bolognèse de Martine (nous sommes déjà dans l'ambiance).

Pourquoi ne pas louer une maison au milieu de ces curiosités ?
Nous sommes tous d'accord, et notre préposé "couchage", j'ai nommé Alain F. cherchera donc une villa dans les alentours de Sienne.
Alain et David organiseront les étapes de liaisons et les étapes touristiques.
Le gros avantage de cette formule "rayonnante", c'est que nous pourrons rouler léger !

Alain D., toujours au taquet, nous communique deux articles sur la Toscane en format PDF, quatre jours plus tard.
Le coup d'envoi est donné et la température commence a monter !

Avant de passer à table Alain D. distribue les vignettes suisses préalablement payées à celui-ci au prix modique de 44 euros !!!
Ils sont fous ces helvètes ! Nous décidons d'ailleurs de ne rien dépenser chez eux et nous traverserons leur pays sans mettre pied à terre.
Nous mangeons un excellent plat venant des cantons de l'est... une potée liégeoise !
Tout le monde à sa petite liste en ce qui concerne le matériel commun (outillage, trousse médicale, appareils photos, GPS, cartes, etc...) et on se quitte en se donnant rendez-vous à 9 h 15 à notre point de départ devenu culte, la station d'Aisch-en-Refail.
Rendez-vous au mois de juin pour le résumé de cette aventure !
Mercredi 13 mai 2015 – Jour 1 - étape de liaison – 564 Km
Le temps de se saluer
et de prendre une première photo, nous enfourchons nos motos, spécialement
bichonnées, pour le voyage.
Nous emprunterons la Nationale 4 son revêtement étant nettement
moins dégradé que celui de la E411 !

Après un bon café, nous pensons à redémarrer par des routes
nationales qui nous feront traverser de charmants petits villages, ainsi que de
superbes paysages tel que parc régional des Vosges.

Jeudi 14 mai 2015 – Jour 2 - étape
de liaison – 642 Km
Malheureusement pour nous, nous découvrons,
avec un car de Slovènes, que les dimanches et jours fériés le restaurant
n’ouvre qu’à 8 h 30 ! Nous profitons de cette demi-heure de
battement pour coller notre vignette suisse sur la bulle de nos motos. Grosse étape aujourd’hui car nous devons
traverser toute la Suisse et rejoindre les faubourgs de Firenze. 642 km au menu… il ne s’agit pas de
traîner. Malheureusement cela démarre
mal car ces vacanciers venant de l’Est ne comprennent pas le fonctionnement de la
machine à café et provoque un « embouteillage » inimaginable dans ce
petit local ! Bref, on joue un peu
des coudes et on monopolise rapidement une table ronde pour cinq personnes afin d'y déguster notre
petit déjeuner bien mérité.
Le temps d’harnacher nos bagages, nous prenons la direction de la
frontière suisse. Nous ne pouvons pas
nous tromper, très vite, des magnifiques paysages montagneux nous entourent. Ceux-ci sont émaillés de jolies
vaches et de petits chalets arborant fièrement le drapeau national.
En effet, ils ne saluent pas !
Nous continuons notre route en direction du tunnel du
Saint-Gotthard. 17 km de long et 36° C au
point le plus chaud (sans compter la chaleur du moteur) ce qui nous donne un peu le tournis en sortant du
tunnel par manque d’oxygène !
Quel bel ouvrage quand même.
Celui-ci a été inauguré le 5 septembre 1980. Il est le quatrième plus long tunnel du
monde !
Dernière ligne droite jusqu’à Prato (15 km de Florence). Nous devons alimenter les caisses de l’état
italien en nous acquittant d’un forfait de 21.50,- € de péage.
La circulation y est dense, bordélique, voir dangereuse ! Cela déboule de tous les côtés ! Les mobylettes se faufilent à vive allure,
les voitures s’imposent et ne donnent pas cher de notre peau. Pas grand-chose n’est respecté ! Autant les italiens sont calmes, polis et
agréables en rue, autant ils deviennent surexcités dès qu’ils montent dans leur
voiture en devenant de vrais « Killer » ! On termine la journée de conduite à 19 h 00 à l’hôtel Milano.
Nous allons manger dans un chouette resto près du centre-ville suivi
d’un petit rafraîchissement dans une rue estudiantine où l’on s’installe comme
on veut à l’extérieur du bar.
Fin des festivités vers 23 h 30.
Vendredi 15 mai 2015 – Jour 3 - étape
de repos/visite – Florence (Firenze)

Alain a eu une excellente idée de loger à 15 km de Florence. Non seulement les prix y sont moins chers,
les motos sont en sécurité et nous ne visiterons pas la ville déguisés en
cosmonautes !
La piazza del Duomo et la majestueuse et imposante cathédrale Santa
Maria Dei Fiori.
Nous nous contenterons
de l’architecture extérieure en tournant autour de cette grande bâtisse. Nous partons pour une autre place… Piazza
Della Signora. Une fontaine et plusieurs
statues attirent notre regard aux quatre coins de la place. Il y a notamment la statue de David et Persée
tenant la tête de Méduse.Après ces nombreuses sculptures, nous sommes pressés de découvrir le fameux : Ponte Vecchio.


On dégringole par une autre rue typique pour déboucher sur un
sympathique resto. Il y a de la place en
terrasse et la carte est alléchante.
Philippe va chercher Alain F. resté près du Ponte Vecchio afin de
préserver son genou récemment soigné.
David perd son appareil photo !
En effet, celui-ci glisse de sa poche pendant le nettoyage de ces mains
à l’évier et fini sa course sous le jet d’eau !
L’eau s’infiltre immédiatement et bien qu’un séchage long et puissant
lui est administré avec la soufflerie du Dyson, rien y fait ! Heureusement la carte mémoire est indemne.
Nous entamons une balade digestive en retournant en direction de la
gare. La pluie réapparaît et choisissons
de prendre un bon café dans un établissement incontournable le
« Chiaroscuro ». Cet établissement
propose plus de 130 cafés différents.
L’endroit est sympa et convivial.
A partir de 19 h plus moyen d’avoir un chocolat chaud ou certains cafés
car, moyennant 9,- € votre consommation peut être assortie d’un buffet
« tapas » à volonté. Nous
zappons cette formule pour aller manger dans un autre endroit. A la sortie de ce restaurant, où nous avons
bien mangé, nous prenons la direction de la gare. Gaëtan est en super forme et parle à haute
voix dans la rue au point d’interpeller deux femmes belges ! Nous faisons connaissance sur le trottoir
mais pour continuer la conversation, nous les invitons à boire un verre dans le
bistrot d’en face.
Un chouette moment improbable grâce à la bonne humeur de Gaëtan. Notre train de 10 h 20 est déjà parti. Il ne reste plus que celui de 11 h 10. Nous courrons vers la gare où nous devons encore
acheter nos billets via un distributeur automatique. Le contrôleur est sur le point de
siffler ! Il nous fait comprendre
qu’il faut encore valider ces tickets via une pointeuse située au début du
quai.
Philippe et David établissent un nouveau record du monde en réalisant
un aller/retour jusqu’au bout du quai pour valider les tickets.
Ouf, nous sommes tous dans le train, sourire aux lèvres. Gaëtan continue de partager sa bonne humeur
et sa "parfaite maîtrise de l’espagnol" à quelques italiennes sceptiques mais
conciliantes.
Nous rentrons à l’hôtel au-delà de minuit pour tomber dans les bras de
Morphée.
Samedi 16 mai 2015 – Jour 4 - étape
de liaison – 119 Km
Nous sortons du garage l’un après l’autre et prenons la directement de la
Speedway pour sortir de Prato.
On découvre assez vite les paysages typiques de la Toscane ; villages
perchés, vignes, lauriers, allées de cyprès et même des cactus
malgré que des dizaines de panneaux nous indiquent que la neige est bien
présente en période hivernale.
L’arrivée au gite est majestueuse ! Il n’est que 16 h mais les couleurs sont déjà
douces.
Où
que se porte votre regard, la vue vous coupe le souffle La
propriétaire nous attend pour régler les dernières modalités. Le temps de décharger les bagages et nous
filons à Sienne pour remplir le frigo.
Nous avons rédigé ensemble une belle longue liste de courses que Gaëtan s'est empressé d'oublier sur la table du gîte ! Chacun y va
de sa mémoire et les rayons du Penny Market n’ont jamais été aussi
animés ! Nous sortons avec deux
caddies que nous répartissons dans les différents Top Case. Pendant que l’apéro bat son plein, David prépare un bon spaghetti
carbonara avec les ingrédients authentiques ! Un dernier bol d’air sur la terrasse et nous
regagnons nos chambres vers 11 h 30.
Dimanche 17 mai 2015 – Jour 5 –
boucle n° 1 – Visite de Siena – 36 Km
Nous déambulons dans la première rue
principale qui se présente à nous, la Bianchi Di Sopra. Celle-ci est étroite et jonchée de petites
places, de façades anciennes et de magasins.
Elle nous conduira directement sur la Piazza Del Campo où se déroule
chaque année deux courses de chevaux connues dans le monde entier : El
Palio !
Nous sommes très raisonnables et ne prenons que deux boules dans un
petit pot en carton glacé… of course !
Délicieux moment de détente et un régal pour les papilles gustatives (à
faire). Ensuite, retour sur la Piazza
Del Campo pour assister au défilé des drapeaux. Pas mal de personnes sont déjà assises à même le sol et, le soleil couchant
sur les façades de la place, reflète une tout autre ambiance. On y est bien et l’ambiance est feutrée. Malheureusement nous ne verrons jamais ces
hommes et leurs drapeaux… dommage !
Mais on ne se laisse pas abattre, il faut veiller à une autre tradition,
l’apéro du soir ! Nous dénichons un
petit bar à tapas dans une rue non loin de la grande place. Notre premier verre est au tarif
annoncé. Le second sera majoré d’un euro
mais nous donne
droit à un petit buffet de Tapas à volonté. On joue le jeu et allons nous servir de quelques
préparations (fromage – saucissons – olives - pacceta – etc…). Nous terminerons notre visite de Sienne à nouveau
sur la Piazza Del Mercato pour manger léger dans une cave voutée ! Le retour vers le gîte se fera dans
l’obscurité d’une nuit étoilée. Un
dernier verre de Limoncello sur la terrasse question de trouver le sommeil.
Lundi 18 mai 2015 – Jour 6 –
boucle n° 2 – Bagno Vignoni – 158 Km
Certains signes montrent qu’il y a manifestement un souci !
La clé de son Top Case se trouve à l’intérieur de celui-ci… bien
fermé ! Pas de solution que de
forer dans le barillet. Il décide de se
rendre dans une agence Renault. Faisant partie de la maison, il joue sur l’esprit
d’entreprise pour qu’on le soigne… ce qui sera le cas.
Quant à nous ayant pris pas mal de retard,
Alain D. décide de prendre les devants et mène le nouveau track en choisissant
une voie rapide pour pouvoir profiter des thermes et d’une pause de midi
agréable. Dommage pour les belles
petites routes sélectionnées et les villages typiques. Bagno Vignoni, charmant petit village avec
son bassin thermal en plein air. Il y
fait bon vivre et manger.
On s’installe,
les deux Alain et moi sur une petite table dressée à même la rue piétonne. Nous prenons un petit en-cas léger car après nous
allons batifoler dans les eaux thermales.
Subitement Philippe apparaît tout en sueur ! Celui-ci était resté tout en bas, près du
ruisseau, alors que nous étions remontés pour nous garer près du village. Il a donc « escaladé » tout le relief
à pied laissant sa « rutilante » VFR sur un chemin en gravier au
fond de la vallée !

Après la pause,
nous sommes trois a descendre dans le bassin naturel pour y faire trempette.
Alain F. préservant son genou fraîchement rétabli, gardera la table
pour notre retour.
Nous descendons par un chemin de berger jusqu’au bassin d’eau
turquoise. Nous laissons tomber
T-shirt
et pantalon pour s’immerger dans cette eau limpide. Le fond du bassin est recouvert d’une épaisse
couche de dépôt blanc et nous avons l’impression de marcher sur un matelas de
coton.
Que du bonheur. Un moment
intemporel intense. Nous sommes dans un
écrin de verdure, dans une nature intacte.
La détente y est assurée. Après
quelques clichés dans cet endroit idyllique, nous remontons la paroi rocheuse
pour rejoindre Alain F. qui n’a pas bougé de sa chaise. Nous commandons une boisson rafraîchissante
avant d’entamer le trajet du retour par de magnifiques petites routes
et villages perchés sur des buttes verdoyantes et flanqués d’innombrables
vignes. Nous y verrons aussi ces
fameuses allées de cyprès qui mène aux grosses bâtisses habillés de tuiles
« canal ».
Mardi 19 mai 2015 – Jour 7 –
boucle n° 3 – San Gimignano + Volterra – 159 Km
Dès que nous passons une des portes de l’enceinte, nous sommes pris par
l’ambiance médiévale.
Sous un soleil généreux, nous nous dirigeons vers Volterra.
pizza à lui tout seul ! Bien que c’est notre 7ème jour, nous nous faisons toujours surprendre par le prix des suppléments. En Italie tout se paye, les couverts (coperto), le pain, les grissignis, la carafe d’eau, etc…
Nous avons décidé de commun accord de refaire un deuxième et dernier
barbecue. Cette fois-ci c’est Philippe
qui s’y colle pendant que les 4 mousquetaires dresseront la table et
prépareront les accompagnements. Pendant
l’apéro, le barbecue se consume à une vitesse « grand V » à cause du
vent et il n’y a plus vraiment de braises au moment de mettre la
viande ! On vit d’espoir et surtout
de Spritz ! Une boisson répandue en
Italie que nous avons adoptée assez rapidement ! Mais notre estomac ne se contente pas que de
liquide aromatisé, il lui faut aussi du consistant ! Alain D. prend les choses en main et réactive
ce feu pour manger à une heure décente.
Tout est sous contrôle, une petite heure après, nous passons à table.
La vaisselle se sera pour plus tard.
Sortons la bouteille de Limoncello du freezer et le jeu de carte. C’est reparti pour un « Valet puant » à la sauce
Gaëtan !
Le principale c’est que l’on s'amuse !
C’est avec les zygomatiques détendus que nous plongeons dans nos draps. A demain.
Mercredi 20 mai 2015 – Jour 8 –
boucle n° 4 – Lago Trasimeno – 205 Km
Tous les jours nous consultons la météo via le réseau Wi-Fi que nous
avons pris en supplément.
Aujourd’hui il est préférable d’inverser le jour 8 et 9 car la météo à
la côte n’est pas réjouissante.
Nous partirons donc faire le tour du « Lago Trasimeno ».
Sous un ciel malgré tout menaçant, Philippe mènera le groupe à bon port. Arrivé au lac, nous prenons une route perpendiculaire au plan d’eau… je ne comprends pas et puis… nostalgie, Philippe nous emmène dans un camp de vacances réservé aux militaires de carrière !
Nous prendrons
l’apéritif au bar de ce centre car quelques gouttes d’eau humidifient nos
motos. Rien d’alarmant d’autant plus que
nous trouverons un chouette établissement à 5 min. de là. Nous sommes très bien accueillis et les plats
sont délicieux. Le vent est soutenu, il
y a pas mal de vagues sur le plan d’eau et un bateau-navette a du mal à
accoster ! C’est un ciel plombé et
un thermomètre coincé à 20 degrés, que nous continuons le tour du lac.
Sous un ciel malgré tout menaçant, Philippe mènera le groupe à bon port. Arrivé au lac, nous prenons une route perpendiculaire au plan d’eau… je ne comprends pas et puis… nostalgie, Philippe nous emmène dans un camp de vacances réservé aux militaires de carrière !
Il faut « refueler » pour Philippe et nous nous arrêtons tous pour faire l’appoint de notre réservoir. En Italie, il y a encore un service à la pompe mais en général le pompiste nous laisse faire car chaque moto a ses particularités. Si les motos de David et de Philippe ont un réservoir situé à l'endroit habituel sur celles d'Alain D. et de Gaëtan l'appoint de carburant se fait en soulevant la selle et celle d'Alain F., l'entrée du réservoir est située latéralement à la selle.
Ces multiples vallons de vert intense agrémentés de sillons aux ondulations à géométrie variable ! C’est magnifique, les coquelicots, les lauriers, les oliviers. Des étendues immenses aménagées de champs rigoureusement entretenus. Les champs d’olivier ressemblent à un damier et les parcelles agricoles sont labourées comme un moule à gaufre ! C’est sublime ce côté graphique dans des ondulations naturelles !
En quittant ce dernier, nous sommes face à des parois rocheuses entaillées d’immenses crevasses (fin de journée). Cela fait froid dans le dos !
Nous terminons la balade dans des paysages magnifiques dont on ne se
lassera jamais.
La petite vaisselle « dai-dai », un café, un coup de Limoncello et la partie de cartes peut commencer.
Jeudi 21 mai 2015 – Jour 9 –
boucle n° 5 – Golfo di Baratti – 269 Km
Le vent est toujours soutenu et nous prenons quelques photos avant de
s’enfuir de cette plage paradisiaque.
On a faim et pas question d’attendre.
On pousse une pointe jusqu’au petit port de plaisance car il n’est pas
question de consacrer une heure à chercher un « ristorante ». Bingo, face au port, un petit resto nous
sourit, La Pergola. Il y a de la place
sous la terrasse couverte. Le soleil
est de retour et attire les touristes.
Deux grosses Harley Davidson viennent se garer entre nos motos. Il s’agit de motards hollandais. Un monospace les suit avec leurs épouses et
un autre couple.
Bredouille car, à 20 mètres du portail principal, parkings et accès
au village sont payants ! N’ayant
pas trop envie de débourser quelques sous pour y jeter seulement un œil, on
redescend pour rejoindre le port.
Pareil, bredouille, le port maritime est encerclé de grillage et nous ne
voyons pas l’île d’Elbe. Pour nous consoler,
Gaëtan et moi-même avons envie d’une « Gelato » mais ce sera pour
plus tard car nous prenons la route du retour.
Le retour au gîte est toujours émouvant.
Aujourd’hui le ciel est sombre à l’horizon, le soleil couchant éclaire
les coteaux ce qui amplifie les contrastes entre le bleu, le vert, le jaune, le
blanc. Toute cette lumière intense,
c’est magnifique.

Pas de cuistot
aujourd’hui car nous vidons le frigo en vue du départ. Il reste de la salade de pâtes, du
pain, du saucisson et finalement un spaghetti improvisé avec le restant de
jambon et le fromage râpé. Une activité
s’impose avant de taper le carton, conditionner les baluchons et les valises
latérales pour entamer la remontée vers le nord. Cette activité est vite bouclée et les cartes
à jouer claquent déjà sur la toile cirée de la table. Il n’est pas loin de minuit, normal c’est
notre plage horaire depuis le début du séjour.
La bonne nuit et à demain, le moral au beau fixe !

Vendredi 22 mai 2015 – Jour 10 –
étape de liaison – 305 km
Il pleut dans l’intérieur du pays.
Par contre sur la côte méditerranéenne, il fait sec. Il est donc préférable de sortir de la zone
humide le plus rapidement possible et respecter le programme, à savoir, voir la
tour de Pise et déambuler sur les routes du parc régional des cinq terres
(cinque terre).

Alain D. tente de nous traduire les suggestions. Le fils du patron est super sympa, il court en cuisine chercher l’aliment dès qu’on lui pose la question. Nous arrivons à commander nos plats et boissons. A la fin du repas, Gaëtan entame des chansons… paillardes et les filles rebondissent en chantant d’autres chansons. On finira par les saluer un verre à la main mais le patron s’inquiète et nous interpelle gentiment, il parle un peu français et nous fais comprendre qu’il a travaillé à Bruxelles (Molenbeek). Un lien se créé et c’est une bouteille de Limoncello qui nous est offerte. Nous nous en sortons pour 35,- € par personne (apéritifs, anti-pasti, entrée, plats et boissons).
Toujours est-il que sa glace est délicieuse et je vous invite à y
aller. La panse bien remplie, nous
regagnons l’hôtel.
Samedi 23 mai 2015 – Jour 11 –
étape de liaison – 498 km
Malgré le prestige de l’hôtel, on déplore la tristesse du buffet
matinal ! Peu de choix et
présentation terne ! Tout est en
plastique !
Nous chargeons les motos et quittons les lieux à 9 h 50. A tour de rôle, nous prenons les reines pour
mener la troupe à notre dernière étape.
La route est encore agréable et nous croisons beaucoup de groupes de
motards qui, comme nous, termine leur séjour.
Voici le tunnel du St Gothard que nous avons pris à l’aller. Au milieu de celui-ci, Alain F. réalise un relevé de la température, 32° C. Comme pour l'aller, l’asphyxie se fait ressentir dans les 3 derniers kilomètres. A la sortie nous sommes content de prendre une bouffée d’air frais… très frais (9,5° C). Quelle différence avec les températures clémentes du début du séjour (32° C) !
On se fait un dernier plaisir... le déjeuner au bord du lac de Côme (Lago Côma). Après quelques kilomètres de routes cotières, nous croissons une terrasse ombragée et, qui plus est, il y a du parking en face. C'est décidé, ce sera celle là. Nous commandons nos derniers plats typiquement italien et une bonne bouteille de rosé par cette chaleur agréable.
Le franc suisse s’envole et pour ne pas payer trop cher notre plein, nous essayons de traversée la suisse avec notre volume d’essence. Alain F. et David ont une autonomie suffisante et ne s’inquiète donc pas. En entrant dans Bâle, l’ordinateur de bord d’Alain D. lui indique qu’il n’a plus une goutte ! Ce dernier, ayant sa moto depuis peu, aimerait savoir l’exactitude de ces infos et « pousse le bouchon un peu plus loin, Maurice ! » Par contre, bien avant Bâle, nous perdons une moto. C’est moi qui mène et je n’arrive pas à savoir si c’est Gaëtan ou Philippe ! Philippe qui lui aussi est dans le rouge ! A l’entrée de Bâle le GPS d’Alain D. et le mien indique deux directions différentes et m’oblige à faire une "cabriole" dangereuse pour reste ensemble ! Alain F. a été surpris et par dans l’autre direction. Au premier feu rouge je constate que nous avons perdu Gaëtan. Philippe pour éviter la panne sèche, coupe son moteur à chaque arrêt. Il a même éteint ses phares (l’âge respectable de sa moto le lui permet encore) et depuis plusieurs kilomètres il roulait la tête dans la bulle. Un vrai roman ! Au feu suivant nous perdons Philippe et, Alain D. me demande si nous ne sommes plus que deux… je lui réponds que oui ! Dès la frontière passée, nous cherchons une pompe d’essence et c’est devant l’hôtel que très vite la troupe est à nouveau au grand complet. On va se détendre en allant manger dans un resto chinois.
Voici le tunnel du St Gothard que nous avons pris à l’aller. Au milieu de celui-ci, Alain F. réalise un relevé de la température, 32° C. Comme pour l'aller, l’asphyxie se fait ressentir dans les 3 derniers kilomètres. A la sortie nous sommes content de prendre une bouffée d’air frais… très frais (9,5° C). Quelle différence avec les températures clémentes du début du séjour (32° C) !
Le franc suisse s’envole et pour ne pas payer trop cher notre plein, nous essayons de traversée la suisse avec notre volume d’essence. Alain F. et David ont une autonomie suffisante et ne s’inquiète donc pas. En entrant dans Bâle, l’ordinateur de bord d’Alain D. lui indique qu’il n’a plus une goutte ! Ce dernier, ayant sa moto depuis peu, aimerait savoir l’exactitude de ces infos et « pousse le bouchon un peu plus loin, Maurice ! » Par contre, bien avant Bâle, nous perdons une moto. C’est moi qui mène et je n’arrive pas à savoir si c’est Gaëtan ou Philippe ! Philippe qui lui aussi est dans le rouge ! A l’entrée de Bâle le GPS d’Alain D. et le mien indique deux directions différentes et m’oblige à faire une "cabriole" dangereuse pour reste ensemble ! Alain F. a été surpris et par dans l’autre direction. Au premier feu rouge je constate que nous avons perdu Gaëtan. Philippe pour éviter la panne sèche, coupe son moteur à chaque arrêt. Il a même éteint ses phares (l’âge respectable de sa moto le lui permet encore) et depuis plusieurs kilomètres il roulait la tête dans la bulle. Un vrai roman ! Au feu suivant nous perdons Philippe et, Alain D. me demande si nous ne sommes plus que deux… je lui réponds que oui ! Dès la frontière passée, nous cherchons une pompe d’essence et c’est devant l’hôtel que très vite la troupe est à nouveau au grand complet. On va se détendre en allant manger dans un resto chinois.
Dimanche 24 mai 2015 – Jour 12 –
étape de liaison – 489 km
Nous avons tous bien dormi et le petit déjeuner est abondant. Nous voulons rentrer dans l’après-midi et
nous ne tardons pas pour démarrer la journée.
Alain D. a programmé un nouvel itinéraire afin de traverser encore une
fois le parc régional des Vosges et ensuite piquer sur Martelange avant de
rejoindre notre point de départ, à savoir Aisch-en-refail. Le tracé qui traversera le Haut-Rhin, l’Alsace,
les Vosges et la Lorraine est magnifique.
Nous retrouvons le salut fraternel des motards. Nous traversons de petits villages typiques situés
dans des hectares de vignobles comme Wildenstein, Mittlach, Metzeral, Munster,
Le bonhomme et Fraize avant d’arriver au col de Saint Dié. Nous continuerons notre parcours par Baccarat,
Lunéville, Nancy, Metz, Martelange et Aisch-en-Refail. Nous prenons un dernier verre sur l’aire de
pique-nique pour se dire au revoir et à la prochaine escapade.
RESUME DU VOYAGE
5 MOTARDS
12 JOURS DE VOYAGE
5 LOGEMENTS dont un principale pour rayonner (Siena)
3 444 Km DE PARCOURU
Très belles régions et villes (Florence, Sienne, St Giminiano, Pise, Cinque Terre)
L’état des routes est globalement satisfaisant en Toscane.
En règle générale, les italiens sont fous et dangereux en voiture.
Pour nous motards c’est encore bien plus dangereux car nous n’avons pas
beaucoup de protection !
La Toscane n’est pas bon marché, prévoir un bon budget supplémentaire
pour l’essence, les restaurant, les nombreux payages, les « coperto »,
etc…
A dévorer absolument : les Antipasti, le Minestrone, les Pizza, la Burrata, la Tagliatella, le Carbonara, le Spaghetti Carné (Bolognaise), la Tomate/mozzarella, le Risotto, les Cantuccini, les Gelata, les cafés et le célébrissime Limoncello.
A dévorer absolument : les Antipasti, le Minestrone, les Pizza, la Burrata, la Tagliatella, le Carbonara, le Spaghetti Carné (Bolognaise), la Tomate/mozzarella, le Risotto, les Cantuccini, les Gelata, les cafés et le célébrissime Limoncello.
Nous vous invitons a regarder sur Google Maps les lieux que nous avons
visités…
C’est déjà un très beau voyage virtuel !
Texte : David
Photos : Alain D. – Philippe – Gaëtan – Alain F. – David